Tahi Teraiaue, l’un des ayants-droits de la vallée de Mahaena, s’interroge quant aux extractions en cours dans le lit de la rivière Mahapape. « Ils n’ont pas respecté ce qu’il y a sur le plan. Ils se sont peut-être dits : ‘il n’y a pas grand-chose, on va aller plus loin où il y a plus de cailloux », dit-il.
Les autorisations d’extraction accordées à une société de concassage par le Pays concernent trois sites distincts de Mahapape, pour un volume total de 15 500 m³. Mais selon Tahi Teraiaue, des prélèvements auraient été réalisés sur des zones non prévues.
L’une d’elles est adjacente aux terres dont il est ayant-droit. C’est la raison pour laquelle il espère que le ministère de l’Équipement viendra procéder à des vérifications.
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« Il y a eu un dysfonctionnement dans le système (…) J’ai vu différents services de l’Équipement. On dirait qu’il y a un truc qui cloche », estime-t-il.
Interpellée par Tahi, la représentante de la majorité Tavini, Frangélica Bourgeois Tarahu, est venue sur place pour se faire une idée de la situation.
« Il pense que les extractions sont illégales. Il m’a envoyé tous les documents que j’ai transférés au directeur de cabinet de Jordy Chan. Je suis venue ici pour constater », explique l’élue.
Selon la direction de l’Équipement, des constatations ont déjà été réalisées et des investigations complémentaires seront menée afin de déterminer si l’entreprise a respecté, ou non, le cadre des autorisations accordées.