La coccinelle, la meilleure alliée du faapu

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Pour limiter le recours, par les agriculteurs, à trop de produits chimiques, la Direction de l’agriculture, par le biais de son centre de recherches, innovation et valorisation, propose des solutions naturelles et adaptées aux besoins des professionnels. Parmi ses options, la coccinelle, devenue un allié de poids pour lutter contre l’invasion de nuisibles dans les cultures.

Publié le 03/10/2023 à 8:17 - Mise à jour le 03/10/2023 à 8:17

Pour limiter le recours, par les agriculteurs, à trop de produits chimiques, la Direction de l’agriculture, par le biais de son centre de recherches, innovation et valorisation, propose des solutions naturelles et adaptées aux besoins des professionnels. Parmi ses options, la coccinelle, devenue un allié de poids pour lutter contre l’invasion de nuisibles dans les cultures.

L’Harmonia Octomaculata de son nom scientifique, fait partie de la dizaine d’espèces de coccinelles importées au début du 20ᵉ siècle sur le territoire. Elle est aujourd’hui un partenaire idéal pour lutter contre les nuisibles qui mettent en péril les productions maraichères locales.

« Les agriculteurs sont tous demandeurs d’un appui technique pour tout ce qui concerne les ravageurs qui mettent en péril parfois toute une culture », constate Hineiti Lou Chao, technicienne en sciences biologiques à la Direction de l’agriculture, « on a eu le cas d’un producteur qui a perdu toute sa production de roquette. Il a eu recours au chimique, mais, malheureusement, ça n’a pas marché. Donc, on essaye de proposer une alternative en essayant de rétablir un équilibre qui est parfois perdu ».

Sélectionnée par les équipes du Centre de recherches, innovation et valorisation de la Direction de l’agriculture, la petite coccinelle d’environ 6 millimètres présente de nombreux bienfaits.

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« Elles peuvent manger de 50 à 150 pucerons »

Hineiti Lou Chao, technicienne en sciences biologiques à la Direction de l’agriculture.

En plus d’être facile à élever en laboratoire, L’Harmonia Octomaculata se révèle être un véritable glouton, comme l’explique Hineiti Lou Chao : « elles peuvent manger de 50 à 150 pucerons par jour et par individu. Donc, c’est tout l’intérêt de proposer une méthode alternative à la lutte chimique ».

Pour mesurer son impact sur ces nuisibles, Hineiti a lancé depuis deux mois des essais grandeur nature, en collaboration avec des agriculteurs labélisés Bio. Selon la spécialiste, les résultats sont probants : Au bout d’une semaine, elles se sont installées. On voit aussi une évolution au niveau de ravageurs. On a une pression moins importante des pucerons. Elles ont réussi à s’installer et à se développer. C’est assez motivant ».

Cette expérience devrait encore se poursuivre durant les prochains mois avant que les coccinelles n’investissent définitivement les faapu du fenua.

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