Parti mercredi 14 septembre depuis Papeete à bord de l’Alis, navire de la flotte océanographique française qui prendra sa retraite à l’issue de cette ultime affectation, la mission Warmalis 2 remontera vers le nord pour traverser les îles de la Ligne de Kiribati, avant de terminer son travail dans les eaux internationales.
Pendant 21 jours, 15 stations d’échantillonnage seront effectuées afin de pouvoir enrichir les données relatives à l’écosystème océanique pélagique, c’est-à-dire toutes les strates d’eau entre la surface et le fond marin, et notamment son impact sur les ressources en thon. La première mission Warmalis, menée en 2021, avait été un succès, souligne l’IRD.
Au programme, analyse des niveaux appelés trophiques intermédiaires de la chaîne alimentaire, qui regroupe notamment le zooplancton et le micronecton, au sein de la zone du globe d’où proviennent plus de 50% du thon capturé. En récoltant de nouvelles données dans ce secteur spécifique, les scientifiques souhaitent combler des zones d’ombre en termes de connaissances dans le domaine des grands écosystèmes pélagiques du Pacifique.
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Pluridisciplinaire, l’étude Warmalis s’attellera à collecter des données telles que la température, la salinité, l’oxygène, la fluorescence, la lumière, les courants, les nutriments, les pigments photosynthétiques, l’abondance du phytoplancton, entre autres. La production de zooplancton et de micronecton sera quant à elle mesurée grâce des études croisées entre un système acoustique, et une capture au filet.