Heremoana Maamaatuaiahutapu est intervenu hier au cinquième Congrès international des aires marines protégées (IMPAC5), qui s’est ouvert le 3 février à Vancouver, jusqu’au 9 février. Tous les 4 ans, ce congrès scientifique et technique réunit les gestionnaires d’aires marines protégées du monde entier.
Le ministre de la Culture, de l’Environnement et des Ressources marines s’est exprimé sur la thématique de la coopération régionale face au changement climatique, en présence d’Harjit S. Sajjan, ministre du Développement International et ministre responsable de l’Agence de Développement économique du Pacifique Canada.
Après avoir rappelé les prévisions pessimistes des experts du GIEC, il a évoqué la situation favorable de la Polynésie française qui bénéficie de nombreux soutiens en matière scientifique et technologique, et a investi dans des innovations à l’efficience reconnue telles que le SWAC.
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Sur le plan régional, et en tant que membre du Forum des îles du Pacifique, la Polynésie française a approuvé la Stratégie 2050 pour le continent bleu du Pacifique. Il s’agit d’une stratégie à long terme pour guider la façon dont nous allons travailler ensemble en tant que pays et territoires, communautés et en tant que personnes pour assurer l’avenir de notre région face aux défis d’aujourd’hui et des décennies à venir, pour parvenir à une région libre, sûre et prospère.
Les aires marines protégées constituent l’un des fondements du nouveau cadre mondial de la biodiversité qui a été adopté lors de la COP15 au Canada en décembre dernier, et notamment de l’objectif 30×30 qui vise à protéger 30 % des terres et 30 % des mers à l’horizon 2030.