La Polynésie française primée pour son combat contre les espèces invasives

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La Direction de la biosécurité en Polynésie française a reçu un prix du Programme Régional Océanien de l'Environnement (PROE). Hugo Oudart a été récompensé pour son travail qui a permis de limiter le retour de la fourmi de feu, des mouches du vinaigre, et d'autres espèces ou virus invasifs comme la tristeza, les oryctes du cocotier, ou la varroose.

Publié le 05/01/2023 à 16:11 - Mise à jour le 05/01/2023 à 16:17

La Direction de la biosécurité en Polynésie française a reçu un prix du Programme Régional Océanien de l'Environnement (PROE). Hugo Oudart a été récompensé pour son travail qui a permis de limiter le retour de la fourmi de feu, des mouches du vinaigre, et d'autres espèces ou virus invasifs comme la tristeza, les oryctes du cocotier, ou la varroose.

Le Programme régional océanien de l’environnement, organisation appuyant les efforts de protection et d’amélioration de l’environnement du Pacifique insulaire, a décerné le titre de « Battler of the Year » la Polynésie française, pour sa lutte contre les espèces invasives. Un prix lancé en 2017 qui récompense cette année Hugo Oudart, membre de la Direction de la Biosécurité. Une première pour le fenua.

Hugo Oudart est responsable du programme canin de la Direction de la biosécurité. Il travaille notamment à l’aéroport de Tahiti pour le contrôle des passagers, ainsi que sur le port de Papeete pour contrôler le trafic inter-îles de navires de fret ou privés. À ce titre, il recevra trois chiens détecteurs de la Nouvelle-Zélande.

Son travail a permis, entre autres, de limiter le retour de la fourmi de feu, des mouches du vinaigre, et d’autres espèces ou virus invasifs comme la tristeza, les oryctes du cocotier, ou la varroose.

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Ce contrôle aux frontières du fenua s’inscrit dans le projet PROTEGE, un projet régional océanien pour la gestion durable des écosystèmes. Cette plateforme réunit la Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Pitcairn et la Polynésie.

Ensemble, les 4 territoires coopèrent sur des projets en matière d’agriculture et de foresterie, de pêche et d’aquaculture ou concernant les espèces envahissantes ou l’eau. Au fenua, ils ont permis de recycler des nacres d’huîtres, de réaliser des nucléus en matière naturelle ou encore d’éradiquer les rats noirs sur certaines îles.

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