Close hier à l’UPF, la plateforme régionale d’échanges sur les grands fonds marins a débouché sur la signature d’une nouvelle convention Pays-État-IREMER, institut français de recherche dédié à la connaissance de l’océan, visant à conserver les fonds marins polynésiens. Une démarche « stratégique » , indique la présidence dans un communiqué, pour préserver l’une des plus grandes zones économiques exclusives (ZEE) au monde – 4,8 millions de km².
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L’objectif de l’accord signé ce mercredi est d’ « approfondir la connaissance des écosystèmes profonds tout en renforçant leur protection face aux pressions environnementales et aux défis climatiques » , détaille le communiqué.
Plusieurs caps ont ainsi été définis :
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• Cartographier et étudier les monts sous-marins emblématiques situés dans les Marquises, à Tahiti, et aux Australes, afin de mieux comprendre la biodiversité et les interactions écologiques.
• Créer une chaire internationale dédiée aux grands fonds marins et faire de la Polynésie française « un centre d’excellence scientifique dans le Pacifique, en attirant chercheurs et financements » .
• Renforcer la coopération régionale, notamment avec les universités et les pays voisins, pour partager les connaissances et valoriser les savoirs traditionnels.
Pour rappel, le projet de code minier international de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), particulièrement scruté par l’industrie minière se positionnant pour exploiter ce terrain vierge, pourrait être adopté en 2025.