Ce fût l’occasion pour le ministre de rappeler l’importance de ne pas séparer l’humain de la nature. Il a notamment indiqué qu’il est facile, à partir de New York ou de Paris, de proposer des protections intégrales sur des espaces qui sont situés ailleurs dans le monde sans y vivre.
Or, dans la tradition polynésienne, l’humain fait partie de l’univers, au même titre qu’une plante, une vague, un oiseau ou un poisson. Chaque élément y tient sa place, lié les uns aux autres, tout simplement. Ce qui permet à chacun de vivre au rythme de la nature, en harmonie avec elle et en la respectant.
Ce fût également l’occasion pour Heremoana Maamaatuaiahutapu d’insister sur la nécessité pour les populations locales de pouvoir se nourrir des océans dans le cadre d’une exploitation durable et raisonnée, rappelant fortement que ce ne sont pas les populations autochtones qui pillent les océans. Une intervention qui a été fort applaudie.
– PUBLICITE –