La Conférence des Régions Périphériques Maritimes d’Europe (CRPM), est composée de 6 Commissions géographiques dont la Commission des Îles, qui est la plus ancienne (fondée en 1980). C’est au titre de cette Commission des Îles qu’est intervenu le ministre de la Culture.
Dans son allocution, le ministre en charge de l’environnement, a dans un premier temps mis en exergue les richesses marines de la Polynésie française : « À elle seule, la Polynésie française représente 45% du total des ZEE française. Nous sommes le plus grand sanctuaire des mammifères marins au monde ».
Il a également abordé le plan de gestion de la grande aire marine gérée de Polynésie Tainui atea articulé autour 3 programmes phares : celui de la gestion communautaire des pêches côtières, celui de l’acquisition des connaissances des milieux et celui de la préservation des 15 000 km² d’écosystèmes coralliens de Polynésie. « Ces trois programmes énoncés sont importants pour notre Pays, mais aussi pour l’Europe et pour le monde et mériteraient un peu plus d’attention de l’UE ».
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Le ministre a également alerté l’Union Européenne sur les techniques de pêche destructrices : « Il y a une réflexion urgente à mener sur les importants financements que l’UE apporte aux flottes Européennes utilisant des techniques de pêche très destructrices, et ce jusque dans l’Océan Pacifique, privant les populations autochtones de ce qui reste parfois leur seul moyen de subsistance ».
Pour finir, Heremoana Maamaatuaiahutapu a appelé à une coopération accrue avec le CRPM : « J’appelle enfin à une meilleure coopération avec le CRPM notamment la commission des îles pour des échanges d’expériences car nos problématiques, que l’on soit une île du Pacifique ou de la Méditérannée, sont souvent les mêmes ».