« Pasifika Ma’a », envisager des coopérations régionales pour mieux gérer les écosystèmes

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Engagée dans la transition de son agriculture et de son alimentation depuis 2019, la Polynésie française a accueilli, du 2 au 6 octobre, le séminaire régional « Pasifika Ma’a » , portant sur la durabilité des systèmes alimentaires du Pacifique. Tous les Etats du Pacifique Sud étaient représentés pour discuter de projets de coopération pour une agriculture durable tout en respectant l’environnement.

Publié le 07/10/2023 à 17:22 - Mise à jour le 07/10/2023 à 17:25

Engagée dans la transition de son agriculture et de son alimentation depuis 2019, la Polynésie française a accueilli, du 2 au 6 octobre, le séminaire régional « Pasifika Ma’a » , portant sur la durabilité des systèmes alimentaires du Pacifique. Tous les Etats du Pacifique Sud étaient représentés pour discuter de projets de coopération pour une agriculture durable tout en respectant l’environnement.

Si en Polynésie il est question d’autosuffisance alimentaire, d’autres États insulaires sont plus pragmatiquement concernés par leur propre survie. Aux Fidji et ailleurs, le réchauffement climatique provoque une multitude de catastrophes naturelles qui détruisent les cultures et affament des villages entiers.

Ce sont précisément ces sujets autour de la sécurité alimentaire et des systèmes alimentaires du Pacifique qui ont été abordés du 2 au 6 octobre, au cours du séminaire régional organisé à Tahiti sur la durabilité des systèmes alimentaires du Pacifique, dans le cadre du projet PROTEGE financé par le 11e Fonds européen de développement (FED) régional.

Une centaine de participants étaient présents, des décideurs politiques, scientifiques, acteurs publics et privés, société civile, de Nouvelle-Calédonie et de Wallis et Futuna, ainsi que des représentants de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture – Food and Agriculture Organization of the United Nations), du CSIRO (Organisme gouvernemental australien pour la recherche scientifique – Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation), auxquels se joignent les différents acteurs du système alimentaire de la Polynésie française.

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Afin de renforcer l’intégration régionale des territoires français du Pacifique et de s’inscrire dans une approche océanienne des questions d’alimentation, certains Pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) de la région du Pacifique comme Fidji, Kiribati et Samoa, étaient également présents.

Pour rappel, le projet PROTEGE a pour objectif de construire un développement durable et résilient des économies des PTOM du Pacifique face au changement climatique, en s’appuyant sur la biodiversité et les ressources naturelles renouvelables. PROTEGE est financé par l’enveloppe régionale du 11e Fonds Européen de Développement de l’Union européenne à hauteur de 36 millions d’euros, soit 4,3 milliards de FCFP et est mis en œuvre par la Communauté du Pacifique (CPS) et le Programme régional océanien de l’environnement (PROE) au bénéfice de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française, de Wallis et Futuna et de Pitcairn.

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