Du fait de l’extension d’une zone côtière interdite de pêche, « nous devons aller plus loin des côtes pour chasser la baleine de Minke et c’est plus coûteux », a expliqué à l’AFP le directeur général de la société, Gunnar Bergmann Jónsson, préférant privilégier la pêche au concombre de mer.
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De son côté, Hvalur hf., spécialisée dans la chasse au rorqual commun, le plus gros cétacé après la baleine bleue, avait indiqué début juin à l’AFP qu’elle renonçait à la saison 2019 faute de temps pour préparer sa flotte.
Les permis de chasse délivrés par le ministère islandais de la Pêche et de l’agriculture après l’établissement de nouveaux quotas fin-février sont arrivés trop tard, privant l’unique entreprise islandaise de chasse au rorqual commun du temps nécessaire à la maintenance de ses navires, selon la presse locale.
Le directeur général de Hvalur hf., Kristján Loftsson, a par ailleurs fait valoir les difficultés à écouler la viande sur le marché japonais, selon la télévision publique RÚV.
C’est la première fois depuis 2002 qu’aucune baleine ne sera harponnée en Islande, le pays ayant décidé de reprendre la chasse en 2003 après s’être opposé au moratoire de la Commission Baleinière Internationale (CBI) de 1986 qui l’interdisait.
En 2018, 145 rorquals communs et six baleines de Minke ont été harponnés.
Le ministère de la Pêche avait fixé au début de l’année à 209 le quota de prises annuelles pour le rorqual commun, et à 217 pour la baleine de Minke jusqu’en 2023.