En tant que jeune chercheuse à l’Université de Polynésie française, Pauline Palmas est intervenue auprès des élèves de 5e du collège de Rurutu pour les sensibiliser à l’environnement, aux espèces animales envahissantes et à leur impact sur la biodiversité.
« Je suis intervenue au collège de Rurutu pour sensibiliser les jeunes à ces questions environnementales, ces questions autour des espèces introduites et des espèces envahissantes parce que c’est eux qui seront garants de la biodiversité de leurs îles pour demain », explique-t-elle.
Très attentifs, ces élèves ont découvert que le chat haret représente une menace pour les espèces. « J’ai appris que quand le chat accouche, il ne faut pas laisser les petits chats dedans la nature sinon ils vont devenir des chats sauvages, après ils vont manger les oiseaux. Et les oiseaux qu’on aime vont disparaître », synthétise Tunui, l’un des élèves.
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Pauline Palmas avait déjà commencé ses recherches en 2018/2019 aux Marquises, où elle a démontré que le chat haret est une menace pour 8 espèces endémiques en Polynésie. Les Australes, dont Rurutu et Rimatara, sont les dernières îles concernées par ses recherches.