Taiaro, réserve de biosphère

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Taiaro, minuscule atoll des Tuamotu, est à l'origine du classement par l'UNESCO de l'ensemble de la commune de Fakarava en tant que réserve de biosphère. Il y a quelques semaines, l'atoll a été racheté par le Pays qui espère pouvoir y créer un centre de recherche afin de mieux observer et préserver sa biodiversité.

Publié le 07/03/2021 à 11:03 - Mise à jour le 07/03/2021 à 11:05

Taiaro, minuscule atoll des Tuamotu, est à l'origine du classement par l'UNESCO de l'ensemble de la commune de Fakarava en tant que réserve de biosphère. Il y a quelques semaines, l'atoll a été racheté par le Pays qui espère pouvoir y créer un centre de recherche afin de mieux observer et préserver sa biodiversité.

Taiaro est situé à l’est de Fakarava, à quatre heures de bonitier d’Aratika. En 1977, c’est le premier atoll au monde à être déclaré réserve de biosphère par l’UNESCO. Cette terre d’un peu plus de 3km2 ne compte que deux habitants : Tamati et son épouse Ruta, les gardiens des lieux. « Ca fait des années que nous vivons ici. Cet atoll, il nous aime » confie Tamati. « Même s’il n’y a pas de cuisses de poulet, on mange du poisson ».

Lors de leur visite dans la commune de Fakarava, les représentants du Pays et de l’Etat se sont rendus à Taiaro et en ont profité pour évoquer les perspectives pour l’île. En effet, celle-ci est considérée par la communauté internationale comme l’un des plus importants conservatoire biologique du fenua.

« L’idée constante depuis quelques années déjà, c’est effectivement de ne pas laisser partir à l’extérieur des îles ou des îlots comme Taiaro », développe Edouard Fritch. « J’espère pouvoir créer ici un centre de recherche d’abord pour nos étudiants polynésiens mais aussi, pourquoi pas, en partenariat avec Monaco, voir le Criobe ».

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Un avis que rejoint la directrice de l’environnement, Miri Tatarata, qui indique que Taiaro a une caractéristique bien à lui : « c’est un atoll fermé, donc sans passe avec un lagon qui est sursalé mais qui est riche quand même en poissons. C’est une particularité scientifique qui a toujours d’ailleurs intéressé la recherche et qui continue d’être surveillée et d’être suivie ». « J’aimerai faire connaître et développer sur cette île un réseau d’étudiants pour pouvoir observer la nature, l’étudier au mieux. Et pour pouvoir aider les gardiens aussi à mieux gérer la biodiversité de cet atoll ».

« On a aujourd’hui besoin d’un site comme celui-ci pour montrer au monde que nous sommes soucieux de la préservation de notre environnement » poursuit le Président du Pays, « mais que nous sommes soucieux aussi de poursuivre des recherches pour pouvoir mieux connaître le milieu marin ».

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