Tama no te Tairoto au chevet de la biodiversité des fonds du Tombeau du roi

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Mieux connaître la biodiversité de nos récifs, c’est l’un des objectifs que s’est fixée l’association Tama no te Tairoto. Ce week-end, ses bénévoles avaient prévu une sortie d’observation à Punaauia. Mais en raison de l’épisode de forte houle, ils l’ont effectuée à Arue, à la pointe du Tombeau du roi. Un site étonnement riche malgré sa proximité avec la zone urbaine de Tahiti.

Publié le 04/09/2023 à 16:56 - Mise à jour le 04/09/2023 à 16:56

Mieux connaître la biodiversité de nos récifs, c’est l’un des objectifs que s’est fixée l’association Tama no te Tairoto. Ce week-end, ses bénévoles avaient prévu une sortie d’observation à Punaauia. Mais en raison de l’épisode de forte houle, ils l’ont effectuée à Arue, à la pointe du Tombeau du roi. Un site étonnement riche malgré sa proximité avec la zone urbaine de Tahiti.

C’est caméras en mains que les membres de l’association Tama no te Tairoto se sont mis à l’eau. Durant plus d’une heure, ils ont réalisé un inventaire de la biodiversité du récif frangeant de cette zone de Outu’ai’ai. Un site exceptionnellement riche bien qu’il se situe à proximité de la zone urbaine.

« Il y a pas mal d’espèces intéressantes, mais on n’est pas venus assez souvent sur place. On voit, là, le potentiel de biodiversité du site », s’est félicité Vetea Liao, le président de l’association.  

Parmi ses membres : Philippe Bacchet, photographe sous-marin et spécialiste des récifs. Il n’a pas cessé de prendre des clichés des lieux et de ceux qui les peuplent : « En travaillant sur les photos, cela permet de déterminer avec certitude ce que l’on a vu. Et, bien souvent, sur les photos, il y a d’autres choses qui se cachent ». D’autant que l’on trouve ici divers habitats : une zone de sable avec ses algues, le tombant et ses coraux ainsi que le chenal, plus profond.

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« L’objectif c’est surtout de tester un peu ce format de sortie, de réfléchir à comment faire participer un maximum de monde, même si ce ne sont pas des spécialistes des poissons ou des coraux », a souligné Vetea Liao. A ses côtés, Matangi Moeroa, photographe de l’association : « J’ai essayé de prendre en photo un maximum de coraux que je pensais être d’espèces différentes. Là, je vais commencer à essayer de trouver les espèces pour faire le référentiel ».

L’association, ouverte à tous, cherche à étoffer ses rangs. Elle a, en effet, besoin de bénévoles, notamment pour observer la ponte des coraux de type Porites rus, un phénomène qui se produira entre les mois d’octobre et d’avril prochains.   

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