« Une manœuvre d’évitement » de cétacés chaque jour entre Tahiti et Moorea

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Chaque jour, entre Tahiti et Moorea, les navires procèdent à « une manœuvre d’évitement » de cétacés selon l’association Oceania. « Les collisions (…) représentent la première cause de mortalité due à l’activité humaine », souligne celle-ci. Elle demande qu'une "limitation de vitesse obligatoire de 12 nœuds ou moins pour tous les grands navires naviguant à moins de 2 kilomètres de Tahiti et Moorea pendant la saison des baleines à bosse » soit instaurée.

Publié le 18/10/2024 à 11:53 - Mise à jour le 21/10/2024 à 16:38

Chaque jour, entre Tahiti et Moorea, les navires procèdent à « une manœuvre d’évitement » de cétacés selon l’association Oceania. « Les collisions (…) représentent la première cause de mortalité due à l’activité humaine », souligne celle-ci. Elle demande qu'une "limitation de vitesse obligatoire de 12 nœuds ou moins pour tous les grands navires naviguant à moins de 2 kilomètres de Tahiti et Moorea pendant la saison des baleines à bosse » soit instaurée.

Depuis 2018, l’association Oceania dit collaborer « étroitement avec les compagnies maritimes reliant Tahiti à Moorea (Aremiti, Tauati Ferry et Terevau) dans le cadre d’un programme de prévention des collisions.

« En sept ans, ce programme a permis de réaliser plus de 879 manœuvres d’évitement sur cet axe, qui concentre 99 % du trafic maritime local », indique l’association dans un communiqué.

Grâce à ses « observateurs de mammifères marins », embarqués à bord des ferrys, les capitaines ce ceux-ci « ont pu réduire leur vitesse ou modifier leur cap afin de prévenir une collision », souligne-t-elle.

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« Jusqu’à présent, 16 codes rouges (animal à moins de 100 m du navire) et 34 codes jaunes (animal entre 100 et 200 m) ont été signalés, entraînant 74 manœuvres d’évitement. En moyenne, une manœuvre d’évitement est déclenchée chaque jour », ajoute l’association.

Elle revient aussi sur la mort, le 8 octobre, de « Sweet girl », une baleine à bosse « percutée par un navire de grande taille non identifié ».

« Ce jour-là, environ 20 navires, incluant ferries, yachts, porte-conteneurs et bateaux de croisière, ont franchi la passe de Papeete entre 5h00 et 9h30. Aucune collision n’a été signalée lors des traversées où des observateurs étaient présents sur l’axe maritime », indique Oceania.

Elle appelle à « une vigilance renforcée de la part de tous les navires » et souhaite que « les mesures de prévention » soient améliorées.

« L’accident survenu le 8 octobre dernier n’est pas un cas isolé. Le déploiement de solutions doit donc être mené de façon collective, constructive et surtout déployer sur le long terme », estime l’association.

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