Pratique, légère et à usage unique, dans le monde 1 milliard de pailles en plastique sont utilisées chaque jour, puis jetées. Et beaucoup finissent dans la nature.
Il en existe pourtant des réutilisables ou biodégradables. Au fenua, des professionnels de la restauration proposent des alternatives à la paille en plastique. « Le bamboo et le papier ont tendance à s’abîmer dans la boisson si on la laisse trop longtemps, regrette Denis Tenant, barman. Et tout ce qui est aluminium et cuivre, ça peut à un moment donner un certain goût donc il y a des gens qui n’apprécient pas. »
Certaines enseignes de la place, ne sont pas encore engagées dans la transition vers un modèle moins polluant. En cause, les coûts que cela engendre : « C’est sûr, c’est une question de prix parce que ce ne sont pas du tout les mêmes prix. Il faudrait que de chaque côté il y ait des efforts de faits », estime Maryse Dagorne, gérante de snack à Papeete.
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La journée internationale sans paille existe depuis 3 ans au fenua. Des restaurateurs de la capitale, constatent une évolution des pratiques chez leurs clients : « J’ai beaucoup de clients qui ont déjà leurs pailles en bamboo et en alu. »
Véritable fléau écologique, le plastique représente à lui seul 75% des déchets marins. Au fenua, près de 335 tonnes de sachets sont produits chaque année.
A compter du 1er mars, un projet de loi du pays tentera d’interdire les sacs légers de caisse et ceux qui se décomposent rapidement mais qui ne sont pas pour autant assimilés par la nature.