Suite à l’accident survenu sur le quai de motu uta il y a quelques jours, plusieurs préavis de grève ont été déposés mardi après-midi par la CSIP et la fédération des travailleurs de la manutention portuaire. Ils concernent les employés de trois sociétés d’acconage, d’une société de transport de conteneurs et du port autonome.
La principale revendication des acconiers : pouvoir travailler en toute sécurité. Ils demandent notamment la mise en place d’une réglementation de la circulation. Faute d’accord la grève pourrait démarrer mardi prochain.
Dans une lettre ouverte au Président Edouard Fritch, le syndicaliste Mahinui Temarii dénonçait « un manque de respect au niveau de la sécurité des employeurs et de la police portuaire », en rajoutant que le conseil d’administration du port prenait « la vie des travailleurs de la manutention portuaire à la légère ». De son côté, le Port autonome répondait dans un communiqué en indiquant que « la sécurité des travailleurs qui oeuvrent sur le terminal de commerce international […] relève de la compétence de leurs employeurs respectifs ».