Féminicide à Toahotu : Minarii Galenon veut mieux « protéger » les victimes de violences

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Dans un communiqué, la ministre des Solidarités et du Logement, en charge de la Condition féminine, Minarii Galenon, fait part, ce mardi, de « sa profonde émotion » et de « son indignation » après la mort d’une femme de 39 ans sous les coups de son conjoint, samedi à Toahotu. La ministre dit vouloir proposer « une révision de la règlementation » pour protéger davantage « les victimes de violences conjugales ».

Publié le 29/08/2023 à 13:37 - Mise à jour le 29/08/2023 à 13:37

Dans un communiqué, la ministre des Solidarités et du Logement, en charge de la Condition féminine, Minarii Galenon, fait part, ce mardi, de « sa profonde émotion » et de « son indignation » après la mort d’une femme de 39 ans sous les coups de son conjoint, samedi à Toahotu. La ministre dit vouloir proposer « une révision de la règlementation » pour protéger davantage « les victimes de violences conjugales ».

« Suite au premier féminicide de 2023 en Polynésie française », Minarii Galenon dénonce un « acte aussi ignoble qu’inadmissible dans notre société polynésienne ».

La ministre entend proposer rapidement « une révision de la règlementation permettant de protéger les victimes de violences conjugales, en leur permettant notamment de se reconstruire en dehors de l’emprise de leur agresseur ».

Minarii Galenon « adresse, au nom du Gouvernement, ses plus sincères condoléances à la famille touchée par cette épreuve » et « tient à réaffirmer sa volonté de mobiliser l’ensemble des moyens disponibles afin que ce type de comportement disparaisse définitivement et n’endeuille plus notre Fenua ».

Le drame s’est produit samedi soir à la Presqu’île. L’homme de 79 ans aurait porté des coups mortels à sa compagne de 40 ans sa cadette et mère d’un enfant âgé de quelques semaines.

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