Les 14 000 volts qui arrivaient auparavant dans le petit local, à l’arrière du magasin, interdisaient tout système d’arrosage anti-feu. Il ne reste donc rien, et tous les produits frais disposés dans les rayons ont été transférés vers les autres grandes surfaces du groupe, dans des camions frigorifiques. « Sans rupture de la chaîne du froid » précise le directeur de Carrefour Punaauia, Eric Corlier. Il remercie les pompiers, les employés d’Engie et de son entreprises, qui se sont relayés cette nuit pour sauver tout ce qui pouvait l’être.
Maintenant, l’enquête va commencer. Elle ne devrait pas s’orienter vers un incendie criminel, le cadenas étant toujours en place à l’arrivée des pompiers. Le directeur soupçonne « un rongeur », mais cela demande à être vérifié.
Le travail des assurances et des enquêteurs ne fait que commencer. Mais la grande surface se projette déjà vers l’avenir. Et il est sombre : certaines des pièces à trouver pour tout réparer sont rares, et les employés d’Engie estiment ces travaux à « au moins trois mois » pour tout remettre en route. « Inenvisageable », pour Eric Corlier, qui veut lister toutes les solutions possibles, même temporaires, pour pouvoir rouvrir au plus tôt.
Le directeur invite les employés qui devaient embaucher tôt lundi matin à ne pas se présenter : tous sont convoqués à 8h00 au magasin. La galerie marchande, elle, n’est pas affectée par cet incendie, et reste ouverte.
Eric Corlier, directeur de Carrefour Punaauia, explique ce qui s’est passé :
Eric Corlier, directeur de Carrefour Punaauia, se projette dans les semaines à venir :
