Au début du mois, il a une nouvelle fois eu la main lourde, lui occasionnant 10 jours d’incapacité temporaire de travail (ITT). « J’ai peur qu’il me tue un jour », a-t-elle lâché aux enquêteurs qui ont recueilli sa déposition. Et la jeune femme de poursuivre : « quand il veut faire l’amour. Il faut que j’accepte sinon il me frappe (…) Aujourd’hui, je ne veux plus vivre avec lui. La situation a empiré ».
Son concubin, 24 ans, a reconnu les faits, ce jeudi, devant le tribunal correctionnel où il était jugé dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate. Il a déclaré avoir de gros problèmes avec l’alcool et être maladivement jaloux.
Son casier judiciaire n’a pas non plus joué en sa faveur, celui-ci comptant pas moins de 11 condamnations dont cinq pour des violences. « On a tout essayé. Monsieur n’est plus éligible à du sursis simple ou à un travail d’intérêt général », a tonné le procureur avant de réclamer 30 mois de prison ferme à l’encontre l’intéressé.
Le tribunal s’est finalement montré plus clément. Le compagnon violent a été condamné à passer les six prochains mois dans une cellule de Nuutania. Il n’en a pas cependant pas fini avec la justice. D’autres procédures, toujours pour des violences sur sa compagne, sont actuellement en cours.