La réclusion criminelle à perpétuité. Les jurés, trois hommes et trois femmes, n’ont retenu aucune circonstance atténuante au bénéfice de l’accusé. Un quadragénaire à la carrure de boxeur, resté de marbre à l’annonce de la sentence.
Ce verdict, le plus lourd prévu par le code pénal, a été accueilli sobrement par les avocats de la victime. « Un avocat n’est jamais satisfait de voir quelqu’un partir en prison avec une peine de perpétuité, a déclaré Me Bouyssié, mais en l’occurrence les faits étaient de nature tellement grave que les jurés ont estimé aller au-delà, ce qui arrive parfois, des réquisitions du parquet. »
L’avocat général avait en effet réclamé une peine moindre, mais qui ne soit pas inférieure à 30 ans de prison. À « crime ultime, peine ultime », avait tonné le magistrat.
« Il voulait l’éliminer, supprimer toute trace. Il n’a droit à aucune prime du fait de la survie de la victime. C’est le destin qui s’est chargé de la sauver. C’est sa force à elle. Ce n’est pas lui », a-t-il ajouté en rappelant que la quinquagénaire, laissée pour morte sur le sol de sa maison, était parvenue dans un ultime effort à sortir de l’habitation en flammes.
Cette femme de 54 ans est encore profondément marquée par le calvaire qu’elle a subi. Et malgré la lourde condamnation de son bourreau, il ne sera pas aisé pour elle de tourner la page. « On a l’habitude de dire que le procès, une fois terminé, constitue un nouveau départ, a poursuivi Me Bouyssié. On peut l’espérer. Là en l’occurrence, le traumatisme a été tel qu’on est malheureusement plutôt dans l’aléas. Je ne sais pas comment elle vivra les jours à venir. »
En fin d’audience, l’accusé lui a demandé pardon. « J’ai mal au cœur pour ce que j’ai fait, pour ces horreurs que j’ai commises », a-t-il soufflé. Mais durant les trois jours d’audience, le quadragénaire n’est jamais parvenu à expliquer ses actes. Il a regagné la maison d’arrêt dès le verdict rendu pour y purger sa peine.
Ce verdict, le plus lourd prévu par le code pénal, a été accueilli sobrement par les avocats de la victime. « Un avocat n’est jamais satisfait de voir quelqu’un partir en prison avec une peine de perpétuité, a déclaré Me Bouyssié, mais en l’occurrence les faits étaient de nature tellement grave que les jurés ont estimé aller au-delà, ce qui arrive parfois, des réquisitions du parquet. »
L’avocat général avait en effet réclamé une peine moindre, mais qui ne soit pas inférieure à 30 ans de prison. À « crime ultime, peine ultime », avait tonné le magistrat.
« Il voulait l’éliminer, supprimer toute trace. Il n’a droit à aucune prime du fait de la survie de la victime. C’est le destin qui s’est chargé de la sauver. C’est sa force à elle. Ce n’est pas lui », a-t-il ajouté en rappelant que la quinquagénaire, laissée pour morte sur le sol de sa maison, était parvenue dans un ultime effort à sortir de l’habitation en flammes.
Cette femme de 54 ans est encore profondément marquée par le calvaire qu’elle a subi. Et malgré la lourde condamnation de son bourreau, il ne sera pas aisé pour elle de tourner la page. « On a l’habitude de dire que le procès, une fois terminé, constitue un nouveau départ, a poursuivi Me Bouyssié. On peut l’espérer. Là en l’occurrence, le traumatisme a été tel qu’on est malheureusement plutôt dans l’aléas. Je ne sais pas comment elle vivra les jours à venir. »
En fin d’audience, l’accusé lui a demandé pardon. « J’ai mal au cœur pour ce que j’ai fait, pour ces horreurs que j’ai commises », a-t-il soufflé. Mais durant les trois jours d’audience, le quadragénaire n’est jamais parvenu à expliquer ses actes. Il a regagné la maison d’arrêt dès le verdict rendu pour y purger sa peine.
Rédaction web avec Jean-Baptiste Calvas et Sam Teinaore