« On est tous très choqués. C’est un père de famille que nous connaissons bien. Nous ne sommes pas là pour juger. On laisse la justice faire son travail », a déclaré Roniu Tupana-Poareu, la maire déléguée de Teahupo’o.
Ce vendredi, l’inquiétude se faisait sentir chez les parents d’élèves de l’école primaire Ahototeina, où plusieurs victimes présumées sont scolarisées. Mais certains restent dubitatifs quant aux accusations visant le mis en cause.
« J’ai demandé à ma fille si le chauffeur en question l’a touchée. Elle m’a dit : ‘non. Ce sont juste des petites fessées. Quand les élèves font des bêtises dans le bus, c’est comme ça qu’il les corrige. Mais rien de grave’ », a témoigné une maman.
La direction de la société de transports en commun concernée n’a pas souhaité répondre aux sollicitations de TNTV.
« On sait avec la presse que ce même chauffeur a exercé alors qu’il a été accusé de conduite en état d’ébriété à 2 reprises. Il y a vraiment une responsabilité au niveau de la société. C’est très grave », a estimé, Adeline Sabatier, représentante de la Fédération des associations de parents d’élèves de Polynésie.
Le chauffeur mis en cause, âgé de 64 ans, a été mis à pied. Sur le plan judiciaire, il comparaitra le 24 mars devant le tribunal correctionnel de Papeete.