Ils ont brisé deux ou trois louvres pour pénétrer à l’intérieur de l’établissement. « Ils n’ont rien cassé, rien vandalisé. On suppose que ce sont des gamins qui ont fait cela. On s’en sort bien malgré tout. », estime Mereana Alexandre, présidente du centre Papa Nui. « Cela s’est passé durant le week-end et nous nous en sommes aperçu lundi matin. Rien de précieux n’a été volé, si ce ne sont les instruments de musique ».
Une plainte a été déposée à la DSP qui sont venus faire le constat et prendre des empreintes. Malgré cette mésaventure, la présidente trouve tout de même une excuse à ce geste. Selon elle, la situation sociale fait que les voleurs n’hésitent pas à s’en prendre à des handicapés.
« Je n’accepte pas ce qui est passé, mais que voulez qu’on y fasse », s’interroge-t-elle. « La population manque de tout. Je ne tolère pas ce genre de choses, mais c’est le malaise général qui règne parmi la population, la situation sociale qui fait que ce genre de choses se produisent. »