L’association entretient des boutures qui, une fois consolidées, sont transplantées aux abords de la Pointe des pêcheurs pour repeupler le lagon.
Ce jardin de corail a été financé en grande partie par la commune de Punaauia. Mais le préjudice moral est conséquent. Plusieurs coraux portent le nom d’un enfant. « Au départ le but de l’association est surtout pédagogique puisqu’on reçoit pratiquement toutes les écoles de Tahiti. Les élèves viennent sur la plage, on leur fait faire des boutures de coraux, on leur fait une théorie, on leur apprend la vie du lagon, à quoi sert le corail. Chacun adopte son petit corail. Ensuite on les place sur les tables qui ont été dégradées. Les coraux se développent et au bout de 6 mois, un an, lorsqu’ils sont de taille assez importante, on les transplante sur les massifs alentours pour que l’écosystème revienne autour, que les poissons retrouvent leur milieu corallien. Le but est surtout de sensibiliser la future génération », détaille Olivier.
Les biologistes ont pu récupérer 80% des boutures. « Heureusement ça a été fait entre samedi et mardi donc les coraux ne sont pas morts. On a pu les récupérer. On a passé la journée hier avec les volontaires à les remettre sur la table avec ce qu’on pouvait puisqu’il faut qu’on recommande du matériel ».
Mais, comme les boutures ont subi des chocs, il faudra attendre presque deux années pour qu’elles atteignent une taille correcte.
Guillaume Olivier, biologiste de l’association Tamarii Pointe des pêcheurs