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Le 31 janvier 2017 le roi fantoche Pakumotu, Athanas Teiri avait été condamné à 9 mois de prison ferme pour l’organisation et la participation à un groupe de combat, deux de ces gardes du corps ont été condamnés à 2 ans de prison ferme et 300 000 Fcfp de dommage et intérêts à deux agents de la DSP qu’ils avaient menacé avec une arme à feu chargée. Le Premier ministre Pakumotu et le procureur Pakumotu ont été condamnés à payer une amende d’1 million de Fcfp. En janvier 2014, Athanase Teiri et sa fille avaient déjà été condamnés à 6 mois de prison ferme pour escroquerie. Ils avaient mis en circulation une monnaie non autorisée appelée « Patu » qu’ils utilisaient pour rémunérer les partisans de la république fantoche.
> Vers une renaissance du mouvement Pakumotu ?
Ce jeudi matin, des policiers étaient postés à l’entrée du tribunal, de la direction de la Sécurité publique et du haut-commissariat. Le mouvement Pakumotu a adressé un courrier au Haut-commissaire afin de lui demander de restituer les biens saisis lors des multiples perquisitions aux domiciles d’Athanase Teiri et ses proches en précisant qu’ils se présenteraient aujourd’hui. Il s’agit de cartes d’identité Pakumotu et surtout de rames de papier imprimées de motifs « Patu », la monnaie Pakumotu. Trois représentants Pakumotu se sont présentés au haut-commissariat avec des copies des courriers déjà adressés au représentant de l’État et demandant la restitution des scellées. Pour rappel, le tribunal n’a jamais retenu le chef de mise en circulation de monnaie non autorisée lors des deux procès contre Athanase Teiri et ses acolytes.
Le haut-commissaire a refusé de recevoir les représentants Pakumotu. Ils ont alors quitté le hall d’accueil du haut-commissariat. Au micro de Tahiti Nui Télévision, le nouveau Premier ministre de l’état souverain fantoche a déclaré qu’ils reviendront « pour renouveler leur demande, dans le calme ». À leur arrivée au haut-commissariat, les représentants Pakumotu ont été accueillis par une dizaine de policiers en arme et le commandant de la DSP Tamatea Tuheiava. Comme pour leur signifier que le mouvement Pakumotu n’est pas en odeur de sainteté dans la République française.