Mort du jeune Manoa à Mahina : deux suspects interpellés

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Deux jeunes de 15 et 17 ans ont été interpellés. Ils sont suspectés d’avoir porté de violents coups au jeune Manoa dont le corps sans vie a été retrouvé, lundi 16 septembre, à Orofara (Mahina). Les deux mis en cause doivent être présentés à un juge d’instruction dans l’après-midi, ce mercredi.

Publié le 25/09/2024 à 13:57 - Mise à jour le 26/09/2024 à 9:51

Deux jeunes de 15 et 17 ans ont été interpellés. Ils sont suspectés d’avoir porté de violents coups au jeune Manoa dont le corps sans vie a été retrouvé, lundi 16 septembre, à Orofara (Mahina). Les deux mis en cause doivent être présentés à un juge d’instruction dans l’après-midi, ce mercredi.

L’autopsie réalisée sur le corps de l’adolescent, retrouvé le 16 septembre, a conclu qu’il s’agissait très probablement du jeune Manoa, âgé de 15 ans, dont les parents avaient signalé la disparition.

Des prélèvements ADN ont été réalisés pour en avoir la certitude. Leurs résultats ne sont pas encore connus.

Les examens du médecin légiste ont aussi démontré que la mort du jeune garçon était due à « l’intervention d’une tierce personne », selon un communiqué de la procureure Solène Belaouar.

L’adolescent a « reçu des coups violents, notamment à la tête, qui ont entraîné son décès. Le corps de la victime parait avoir ensuite été basculé par-dessus le muret en direction des falaises », écrit la procureure de la République.

Deux jeunes de 15 et 17 ans ont été interpellés, ce lundi, par les gendarmes de la Section de recherches à qui l’enquête avait été confiée. Deux frères résidant à Mahina « qui ont fait la connaissance récente de Manoa dans le cadre de relations de voisinage ».

« Les responsabilités de chacun devront être précisées dans le cadre de l’information judiciaire (…) de même que le mobile de ce passage à l’acte tragique », ajoute Solène Belaouar qui précise « qu’aucun élément » ne laisse penser à un drame en « lien avec un trafic de produits stupéfiants ».

Les deux frères mis en cause, qui n’ont pas de casier judiciaire, doivent être présentés, ce mercredi après-midi, à un juge d’instruction en vue d’une éventuelle mise en examen et d’une possible incarcération.

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