C’est en empruntant l’escalier situé de l’autre côté de l’UPF, pour rentrer à la résidence Central Fac, que l’étudiant a été pris à partie.
« Il y a toujours eu [des agressions]. Ca ne date pas de maintenant, c’est pour ça qu’on avait demandé à remettre les lampadaires. La mairie l’a fait depuis l’année dernière » déclare Haiata Poherui, vice-présidente du syndicat Avenir Etudiant. « Après au niveau surveillance, moi je ne sais pas comment ça fonctionne. De temps en temps, il y a des vigiles qui passent mais voila… Comme il était tout seul, du coup c’était une proie facile ».
L’agression s’est produite à l’extérieur du campus, mais une caméra de surveillance installée par la mairie a pu filmer une partie de la scène. Le maire envisage d’installer d’autres caméras pour renforcer la sécurité.
« Nous comptons augmenter le nombre de caméras sur ce secteur, pour sécuriser à la fois des usagers qui vont sur le site, le complexe sportif, mais aussi tous les groupes scolaires », a assuré Simplicio Lissant.
A l’intérieur du campus, quelques dispositifs ont été mis en place afin d’améliorer la visibilité et la sécurité la nuit.
« Il y a eu des interventions pour installer des lampadaires, pour couper toute la végétation, parce qu’avant ça ressemblait vraiment à une forêt », explique Hoanui Mariassouce, vice-président des étudiants de l’UPF. « A l’escalier de Central Fac, il y a eu aussi une mise en place de lampadaires, on y a aussi enlevé la végétation pour plus de visibilité. Et aussi, l’UPF a fait appel au CHE et à l’OPH pour augmenter un peu les mesures de sécurité. Par exemple, ce portillon-là, à certaines heures, il se ferme, et ça évite les intrusions ».
Des dispositifs ont été engagés par les associations d’étudiants et la municipalité pour renforcer la sécurité à proximité de l’Université de la Polynésie. Notamment par des conventions avec les associations de quartiers d’Outumaoro et la gendarmerie nationale.