En Polynésie française, 314 personnes ont été victimes d’agression sexuelle en 2013. C’est moins qu’en 2012, mais le pouvoir judiciaire s’inquiète et demande des moyens pour agir. Rien qu’aujourd’hui mardi 10 juin, 8 personnes ont été jugées au tribunal de Papeete pour viol ou d’agressions sexuelle. Ces affaires s’accumulent au tribunal correctionnel qui a prononcé déjà 22 condamnations depuis le début de l’année. Les victimes, des femmes et des enfants, n’hésitent de moins en moins à parler de leur agression, comme l’explique le procureur de la République José Thorel.
Plus d’un tiers des détenus à Nuutania, la prison de Tahiti, ont été condamnés pour atteintes sexuelles. 60% des agressions ont lieu dans la famille. Se pose alors le problème de la prise en charge des délinquants sexuels, une fois la peine purgée (interview de Marie-France Luneau dans ce reportage).
Ce rassemblement de professionnels a aussi posé le problème de l’obligation de soins à la sortie de prison. La Polynésie manque de psychiatres et de psychologues. Il existe très peu de structures adaptées pour traiter les délinquants sexuels, car « ils ne sont pas des malades » précisent les docteurs Raymond Videlaine et Sylvie Le lann.
Éviter qu’il y a ait d’autres victimes, c’est surtout l’objectif de cette rencontre. Les autorités judiciaires se veulent rassurantes. Le taux de récidive est relativement bas 1.8%.
Plus d’un tiers des détenus à Nuutania, la prison de Tahiti, ont été condamnés pour atteintes sexuelles. 60% des agressions ont lieu dans la famille. Se pose alors le problème de la prise en charge des délinquants sexuels, une fois la peine purgée (interview de Marie-France Luneau dans ce reportage).
Ce rassemblement de professionnels a aussi posé le problème de l’obligation de soins à la sortie de prison. La Polynésie manque de psychiatres et de psychologues. Il existe très peu de structures adaptées pour traiter les délinquants sexuels, car « ils ne sont pas des malades » précisent les docteurs Raymond Videlaine et Sylvie Le lann.
Éviter qu’il y a ait d’autres victimes, c’est surtout l’objectif de cette rencontre. Les autorités judiciaires se veulent rassurantes. Le taux de récidive est relativement bas 1.8%.
Retrouvez le programme complet du colloque Regards croisés sur les agresseurs sexuels en Polynésie Française en pièce jointe :