Un homme interpellé à Pirae pour avoir pointé des avions avec un laser

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Un jeune majeur a été arrêté par les policiers de la DTPN, dimanche soir, à Pirae, pour avoir pointé des avions de ligne avec un laser. L’individu, qui a reconnu les faits, n’en serait pas à son coup d’essai. Il a été écroué et sera jugé, jeudi, en comparution immédiate.

Publié le 12/09/2023 à 15:59 - Mise à jour le 12/09/2023 à 16:15

Un jeune majeur a été arrêté par les policiers de la DTPN, dimanche soir, à Pirae, pour avoir pointé des avions de ligne avec un laser. L’individu, qui a reconnu les faits, n’en serait pas à son coup d’essai. Il a été écroué et sera jugé, jeudi, en comparution immédiate.

Il arrive régulièrement que la gendarmerie ou la police nationale alertent le grand public sur les dangers de diriger des pointeurs laser vers des aéronefs. Il est, en revanche, plus rare que les forces de l’ordre parviennent à appréhender les auteurs de tels agissements qui mettent en danger pilotes et passagers. Car leur localisation et leur identification se révèlent complexes.

Mais dimanche soir, les fonctionnaires de la DTPN ont interpellé un jeune majeur pour ces mêmes motifs. Samedi soir, les pilotes d’un gros porteur ont contacté la Brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA) pour lui signaler qu’ils venaient d’être pointés par un laser. Le lendemain, ce sont ceux d’un vol intérieur qui ont dû faire face à la même péripétie. Le faisceau semblant provenir de la commune de Pirae, juridiction couverte par la DTPN, les gendarmes ont alerté leurs collègues de la police nationale.

Il aurait agi de la sorte « pour s’amuser »

Grâce à divers recoupements et témoignages, les fonctionnaires de la DTPN sont parvenus à identifier le domicile du mis en cause et à l’interpeler. Placé en garde à vue, ce jeune majeur a reconnu les faits au cours de son audition. Il aurait agi de la sorte « pour s’amuser », selon une source policière. Il n’en serait d’ailleurs pas à son coup d’essai.

Ce mardi, l’homme, condamné par le passé pour des faits mineurs, a été déféré au tribunal de Papeete. Il sera jugé jeudi, dans le cadre d’une comparution immédiate et a été placé en détention provisoire jusqu’à cette date.

L’entrave à la navigation, ou à la circulation, d’un aéronef constitue un délit puni d’une peine de 5 ans d’emprisonnement et d’environ 2,1 millions d’amende, rappelait, il y a peu, la gendarmerie de Polynésie française sur sa page Facebook.

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