Un thonier chinois s’échoue sur le récif, les 16 marins indemnes

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Surpris par la houle en fin de matinée à Papeete, le thonier chinois Ping Tai Rong 316 et ses 16 occupants ont pu être remorqués par le Aito Nui sans encombre peu après 11h au quai des pétroliers.

Publié le 19/02/2025 à 12:37 - Mise à jour le 20/02/2025 à 12:13

Surpris par la houle en fin de matinée à Papeete, le thonier chinois Ping Tai Rong 316 et ses 16 occupants ont pu être remorqués par le Aito Nui sans encombre peu après 11h au quai des pétroliers.

Les images n’ont pas tardé à faire le tour des réseaux sociaux, ce mercredi matin. Surpris par le récif jouxtant la passe de Papeete, un thonier battant pavillon chinois, le Ping Tai Rong 316, s’est échoué lors de son entrée dans le port de Papeete, laissant ses 16 occupants – tous des ressortissants chinois – en proie à la houle. Une fumée noire a brièvement été aperçue au-dessus du navire.

C’est le remorqueur du Port Autonome, le Aito Nui qui, suite à l’alerte reçue par la station de pilotage peu après 10h, a été dépêché par la Capitainerie du Port Autonome. Il s’est ensuite chargé de le remorquer à l’abri, jusqu’au quai des pétroliers. Aucun marin n’a été blessé dans l’opération.

Le Ping Tai Rong 316, qui se trouvait à l’entrée du port depuis deux jours, est au fenua dans le cadre d’une inspection de sécurité annuelle par les affaires maritimes chinoises, qui contrôlent également d’autres bâtiments battant même pavillon. Cette année, 46 navires sont concernés, avec une arrivée échelonnée sur deux semaines. « Ces inspections permettent également aux navires d’effectuer des réparations et de se réapprovisionner en vivres et en carburant. Ces opérations, annoncées à l’avance, sont conformes aux réglementations en vigueur. Tahiti est une destination prisée en raison de la qualité de ses infrastructures portuaires et des nombreuses facilités mises à disposition » , explique le Haut-commissariat dans un communiqué.

Pas de traces de pollution

« Aucune avarie ni pollution n’a été constatée par la brigade nautique. Une inspection conjointe des autorités de l’État, notamment du Port Autonome et du Service d’État des Affaires Maritimes, sera menée afin de vérifier que le navire peut reprendre la mer en toute sécurité, sans risque pour l’équipage ni pour l’environnement » , précise le communiqué.

Les transits des navires de pêche sous pavillon étranger, chinois ou autres, dans la zone économique exclusive (ZEE) de Polynésie française, sont systématiquement surveillés par les services de l’État. Le JRCC s’assure en effet qu’aucune activité de pêche illégale n’a lieu et que la réglementation est respectée, notamment l’utilisation des voies maritimes recommandées dans les Tuamotu et l’évitement de la zone protégée autour de la biosphère de Fakarava.

« L’année dernière, 3 055 navires de commerce, de pêche et de croisière en transit ont été suivis par le JRCC Tahiti, dans le cadre de la surveillance de la navigation, sous l’autorité du Haut-commissaire de la République en Polynésie française qui est également le délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer » , note enfin le Haussariat.

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