C’est un habitant de Ahe qui a constaté l’échouage du voilier, ce samedi. L’embaracation était vide. Le JRCC a rapidement déclenché l’équipage de l’avion Gardian des Forces armées.
“La zone à investiguer a été déterminée sur la base des prévisions de dérive établies par les experts de Météo-France, en tenant compte des déplacements du navire sur les deux derniers jours”, indique dans un communiqué, ce samedi soir, le haut-commissariat.
“En début d’après-midi, de nouvelles investigations ont été menées à bord du voilier afin de recueillir tout indice pouvant éclairer les circonstances de la disparition du skipper. La dernière ligne du journal de bord retrouvé à bord mentionnait les conditions de navigation en date du 30 mars, au sud-ouest de Hiva Oa, à 145 nautiques”, explique-t-il.
Des proches ont également “confirmé un dernier contact avec le navigateur dans la soirée du 30 mars, soit une disparition remontant à six jours”.
“Compte tenu de l’incertitude entourant les circonstances de la chute à la mer, de l’étendue considérable des zones de recherche à couvrir après six jours de dérive, des difficultés à localiser un naufragé en mer, et surtout de l’infime probabilité de survie au-delà de plusieurs jours sans eau ni protection (…) il a été mis fin ce soir aux recherches actives par moyens dirigés (notamment aériens)”, annonce le haut-commissariat qui “adresse ses sincères condoléances à la famille et aux proches de la victime”.
Mais le “JRCC Tahiti poursuit (…) la diffusion de messages d’alerte à l’attention de tous les navires transitant dans la zone, afin de sensibiliser à la possible découverte d’un corps en mer”.