Accoutumée aux vols de fleurs, c’est bien la première fois que cette famille fait face à une telle chose : cadre détruit, photo déchirée, gerbes de fleurs écrasées, ils n’ont pas encore eu le temps de faire leur deuil, qu’ils doivent surmonter cette nouvelle épreuve qui survient tout juste au lendemain de l’enterrement de leur père. « Le vendredi vers 16 heures, mon papa a été enterré. Et le lendemain, le samedi, à la même heure, on est revenus et la tombe avait été saccagée. Et la photo de notre papa a été déchirée. (…) On ne comprend pas. Pourquoi ? Pourquoi déchirer la photo de notre papa ? », lance Mirta.
Les patrouilles de police et la pose de portails à chaque entrée pour sécuriser les lieux, n’y ont rien fait. Il y a dans ce cimetière 1200 tombes réparties sur une superficie de 21 hectares. Une surface étendue qu’il est parfois difficile de surveiller. Le personnel technique en charge du site a émis la volonté de créer une cellule qui sera entièrement dédiée à l’entretien et à la surveillance de ce cimetière. « Quand la cellule sera mise en place il y aura toute une structure derrière : le gardiennage, les gens qui vont nettoyer les tombes… Il y aura toute une structure en place », assure un employé.
La famille a l’intention de déposer une plainte auprès de la gendarmerie pour que les coupables soient retrouvés. Selon le code pénal, la violation ou la profanation de tombeaux, de sépultures, d’urnes funéraires ou de monuments édifiés à la mémoire des morts est punie d’un an d’emprisonnement et d’une amende pouvant aller jusqu’à 1,8 million.