Mais une femme a témoigné. Elle travaillait dans son snack en face d’une grande surface d’Arue au moment des faits et avait porté secours à l’une des victimes. « J’ai couru la chercher pour la ramener ici et prévenir la police. Elle avait un short déchiré et elle saignait. On m’a dit qu’elle s’était faite violer dans le parking de l’hôpital du Taoone ».
La victime présumée poursuit aujourd’hui ses études en métropole. Lycéenne à Samuel Raapoto, elle n’avait pas 16 ans au moment de son agression. Après un dépôt de plainte, la gendarmerie avait lancé un appel à témoin. Quatre victimes traumatisées s’étaient présentées. L’une d’entre elles, encore choquée, témoigne. « J’étais au lycée hôtelier. J’avais fini mes cours. Je suis descendue à l’arrêt de bus, et j’ai vu une voiture grise qui s’est arrêtée. Un homme a baissé a vitre en me demandant si j’allais en ville. Il m’a proposé de monter avec lui à l’arrière ».
Le scénario est le même pour toutes ces femmes. « C’est ma faute. J’ai proposé de les ramener et d’avoir des rapports sexuels avec elles en leur offrant de l’argent » reconnaît le père de famille avant d’ajouter « peut-être je n’ai pas donné assez d’argent ».
Pour l’avocat général « ce n’est pas un dossier de prostitution » comme l’affirme la défense. Il s’agit plutôt de mineures violées.
Le procès se terminera vendredi.
Le scénario est le même pour toutes les victimes du prédateur sexuel :