13 kilos d’ice saisis sur le sol polynésien en 2024

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Les forces de l’ordre, tous services confondus, ont saisi 13 kilos d’ice au fenua en 2024, a annoncé, ce mercredi, la procureure de la République, Solène Belaouar. Quinze kilos de méthamphétamine, destinés au marché polynésien, ont également été interceptés au départ des États-Unis.

Publié le 05/02/2025 à 11:58 - Mise à jour le 05/02/2025 à 11:58

Les forces de l’ordre, tous services confondus, ont saisi 13 kilos d’ice au fenua en 2024, a annoncé, ce mercredi, la procureure de la République, Solène Belaouar. Quinze kilos de méthamphétamine, destinés au marché polynésien, ont également été interceptés au départ des États-Unis.

Lors d’une rencontre avec la presse, ce mercredi, la procureure de la République est revenue sur le bilan de l’activité judiciaire de l’année 2024. Cette année-là, douaniers, gendarmes et policiers ont saisi un total de 13 kilos d’ice. « 15 kilos ont également été saisis au départ des États-Unis », a précisé Solène Belaouar, en se félicitant de la « très bonne coopération avec les autorités américaines ».

Si l’acheminement de méthamphétamine par avion semble être la voie principale, des envois postaux, mais aussi par conteneurs, ont été constatés. « Pour les conteneurs, la tâche est gigantesque. Les contrôler tous, ce n’est pas possible », a indiqué la cheffe du parquet de Papeete.

Quant au niveau d’ice en circulation au fenua, il est difficilement quantifiable. Seul indicateur, pour les autorités, son prix de vente au gramme. « Ces derniers temps, on a constaté que le prix baisse, ce qui inquiète. Cela peut laisser penser qu’il y a plus de produit », a estimé la procureure de la République.

Si la lutte contre le trafic de stupéfiants est un enjeu majeur pour les autorités judiciaires, « la priorité des priorités » demeure les violences intrafamiliales. Leur taux est de 7 pour 1000 habitants en Polynésie, contre 6,7 pour 1000 dans l’ensemble des Outre-mer et 2,8 pour 1000 dans l’Hexagone. Des chiffres qui « doivent vraiment alerter les autorités ».

D’autant que « dans les îles, on peut avoir un fonctionnement en vase clos, où ça ne se sait pas », a souligné Solène Belaouar qui considère qu’un « vrai travail » doit être fait sur « les mentalités » et « l’éducation » des plus jeunes.

En revanche, sur les actes de violences hors du cercle familial, la Polynésie se situe « en dessous de la moyenne des outre-mer ». « Il y a peu d’agressions dans la rue », a constaté la procureure de la République. Il en est de même pour les cambriolages qui sont deux fois moins nombreux, en moyenne, que dans le reste des Outre-mer et de l’Hexagone.

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