6 mois avec sursis pour avoir agressé sexuellement sa belle-sœur

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Il a nié les faits, mais il a été condamné. Un homme de 33 ans a écopé de 6 mois de prison avec sursis, ce mardi, pour des atteintes sexuelles commises sur sa belle-sœur. Des agressions qu’il a niées à l’audience, assurant qu’il “y avait une attirance” réciproque, bien que la victime soit homosexuelle.

Publié le 18/03/2025 à 17:26 - Mise à jour le 18/03/2025 à 17:26

Il a nié les faits, mais il a été condamné. Un homme de 33 ans a écopé de 6 mois de prison avec sursis, ce mardi, pour des atteintes sexuelles commises sur sa belle-sœur. Des agressions qu’il a niées à l’audience, assurant qu’il “y avait une attirance” réciproque, bien que la victime soit homosexuelle.

En août 2021, la jeune femme avait déposé plainte à la gendarmerie pour deux faits d’atteintes sexuelles commis quelques semaines plus tôt par le conjoint de sa sœur. La plaignante se trouvait régulièrement au domicile du couple pour garder son nouveau-né.

Mais à deux reprises, alors qu’il se trouvait seul avec sa belle-sœur, le prévenu s’était déshabillé et avait tenté d’avoir une relation avec elle.

Il était tout excité. Je lui ai dit non (…) Il a passé ses mains autour de mes hanches puis il m’a touché le sexe (…) Il a essayé de déboutonner mon short (…) Il n’écoutait pas ce que je lui disais”, avait expliqué la jeune femme aux enquêteurs. Elle était finalement parvenue à se défaire des griffes de son beau-frère en lui “parlant doucement pour qu’il se calme”.

Si, en garde à vue, l’homme avait semblé reconnaitre les faits, il les a niés ce mardi à l’audience. “A aucun moment il n’y a eu d’agression. C’est de la vengeance parce qu’elle avait surement peur que je le dise à sa sœur”, a-t-il assuré avant d’évoquer une “attirance” réciproque et “un échange de baisers, sans plus”.

Le président lui a alors fait remarquer que sa belle-sœur était homosexuelle, ce qu’il savait. “Mais l’attirance n’a pas de limite”, a rétorqué le trentenaire.

A la barre, la jeune femme a maintenu ses positions. “J’ai montré la plainte à ma sœur. Elle a eu un choc. Elle m’a dit qu’il faisait des choses bizarres dans leur couple. Elle avait un doute”, a-t-elle ajouté.

L’expertise psychiatrique du mis en cause a enfoncé le clou. “Il ne reconnait que très partiellement les faits en se donnant le beau rôle. Même ses regrets sont autocentrés”, a constaté le médecin, en pointant des “traits de personnalité narcissique”.

Elle n’avait aucune raison de vouloir du mal à son beau-frère et il n’y a jamais eu aucun échange de regards entre eux”, a de son côté martelé l’avocat de la jeune femme.

En défense, celui du prévenu a dit regretter un “dossier basé sur de simples déclarations”. “Mon client maintient qu’il y avait une attirance plus ou moins mutuelle. Il y a un véritable doute sur sa culpabilité”, a-t-il plaidé.

Un avis derrière lequel ne s’est pas rangé le tribunal correctionnel. Il a condamné le beau-frère à 6 mois de prison avec sursis ainsi qu’à verser 200 000 francs de dommages et intérêts à sa victime.

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