Sept membres d’une même famille étaient poursuivis pour avoir causé involontairement la mort d’un enfant de 16 mois, le 14 juillet 2016 à Bora Bora. Le délibéré de l’affaire est tombé ce mardi matin.
Le premier tradipraticien qui a procédé aux massages qui ont conduit à accélérer la dissémination des staphylocoques et streptocoques a été condamné à 1 an de prison avec sursis.
L’arrière-grand-mère de la victime, qui a notamment interdit aux parents d’aller consulter un médecin pour privilégier le « tahu’a », écope de 6 mois de prison avec sursis. Et les grands-parents, qui ont empêché les parents de la victime d’aller consulter un médecin au motif que le traitement au ra’au tahiti ne pouvait pas être mélangé aux médicaments conventionnels, prennent 3 mois de prison avec sursis.
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Les parents de la victime ont été dispensés de peine, comme l’avait demandé le procureure lors du procès, estimant que la perte d’un enfant est un fardeau déjà très lourd à porter.
Tous les autres prévenus ont été relaxés.