Selon le quotidien 20 minutes, qui révèle l’information, Jacques Raynal a été placé en garde à vue le 10 novembre pour être entendu par les enquêteurs de l’Oclciff qui le soupçonnent de prise illégale d’intérêts et de favoritisme. L’ancien ministre de la Santé aurait « continué à donner des conseils aux dirigeants » de la société Fenua Medex, qu’il avait cofondée.
Il est aussi suspecté d’avoir favorisé cette société qui a « remporté plusieurs appels d’offres passés par l’administration, pour un montant total de à 2,3 millions d’euros », soit environ 276 millions de francs.
Le quotidien 20 Minutes ajoute que deux dirigeants de Fenua Medex ont également été placés en garde à vue. Les trois mis en cause sont ressortis libres de leurs auditions, sans poursuite pour le moment. L’enquête du parquet national financier se poursuit.
Fenua Medex dénonce une « calomnie »
En réaction à la reparution du dossier Fenua MedEx dans les colonnes d’actualité, la société s’est fendue d’un communiqué dans lequel elle dénonce des « articles à charges » visant à la « soustraire au principe de présomption d’innocence » . « Les 2 projets phares développés par MedEx que sont la médicalisation de population en situation d’isolement géographique par le biais de la télémédecine ainsi que le projet de maison de garde sont 2 projets innovants qui relèvent de l’intérêt public (…) Le climat de suspicion permanent engendré par les perquisitions impacte négativement nos projets » , déplore la société, qui espère que le jugement « se fasse rapidement et que l’éléphant de la calomnie accouche d’un avorton de ‘kiore’ » .