Dossier Radio Tefana en Cassation : les avocats de la défense dénoncent « l’acharnement du ministère public »

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Alors que le parquet général va se pourvoir en Cassation après la relaxe générale prononcée par la cour d’appel dans le dossier Radio Tefana, les avocats de la défense ont dénoncé, ce mercredi, un « acharnement du ministère public » contre Oscar Temaru. Me Thibaud Millet a déploré que « la voie de l’apaisement et de la réconciliation » n’a pas été privilégiée.

Publié le 31/05/2023 à 15:16 - Mise à jour le 31/05/2023 à 17:18

Alors que le parquet général va se pourvoir en Cassation après la relaxe générale prononcée par la cour d’appel dans le dossier Radio Tefana, les avocats de la défense ont dénoncé, ce mercredi, un « acharnement du ministère public » contre Oscar Temaru. Me Thibaud Millet a déploré que « la voie de l’apaisement et de la réconciliation » n’a pas été privilégiée.

Bien qu’il ne soit « pas surpris » par la décision du parquet général, une semaine après la relaxe générale prononcée par la cour d’appel de Papeete, Me Thibaud Millet, l’un des avocats d’Oscar Temaru, a regretté le pourvoi en cassation formulé par le ministère public.

L’avocat déplore « l’acharnement » de celui-ci « contre monsieur Temaru », ce qui « confirme », selon lui, « le caractère politique de cette poursuite dont l’objectif est manifestement de porter atteinte à la réputation du leader indépendantiste ».

« Le procureur général aurait pu choisir la voie de l’apaisement et de la réconciliation qui avait été ouverte par cet arrêt de la cour d’appel et je regrette de voir qu’il a choisi de faire durer ce procès politique contre le mouvement indépendantiste », ajoute le conseil.

Me Millet reste toutefois optimiste quant à l’issue du procès devant la haute juridiction qui ne reviendra pas sur le fond du dossier mais se prononcera sur la correcte application de la loi par les juges de la cour d’appel de Papeete.

« On est confiants sur la procédure d’autant que l’arrêt de la cour d’appel a relaxé les prévenus sur le fond en se basant, pour l’essentiel, sur son appréciation des faits qui est souveraine », explique-t-il. Selon le pénaliste, la décision de la Cour de cassation ne devrait pas être rendue avant un an au moins.

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