Quand avez-vous été informé de ces nouveaux éléments concernant le dossier des îles Acteon ?
J’ai été convoqué pour répondre aux questions de la gendarmerie et c’est là que j’ai découvert le dossier. Il est entre les mains de la justice et je n’en sais pas plus. Des questions m’ont été posées et j’y ai répondu quand je le pouvais.
Le Camica, le conseil d’administration de l’Eglise, est suspecté de s’être approprié les îles Actéon. Quelle est votre position ?
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Ce sont des accusations qui demandent à être confirmées par la justice. A la fin de l’audition, je suis sorti libre et aucune charge n’a été retenue contre moi, ni à titre personnel, ni au titre de président du Camica, c’est-à-dire que ce n’est pas le Camica qui est directement en cause.
Qui dans ce cas ? Le Père Aumeran ?
Je vous laisse la responsabilité de vos propos. Je laisse la justice suivre son cours.
Selon les ayants-droits, l’Eglise aurait cherché à les flouer….
Je n’ai rien à dire là-dessus.
Vous être archevêque depuis 2016. Depuis cette date, vous n’aviez pas eu vent de cette affaire ?
Non.
Avez-vous pu vous entretenir récemment avec le Père Aumeran ?
Oui. Mais je n’ai rien à dire à ce sujet.
Et pour les ayants-droits ?
Je n’ai rien à dire tant que la justice ne s’est pas prononcée. Ce n’est pas à moi de dire s’ils ont raison ou tort.
L’image de l’Eglise en Polynésie est tout de même mise à mal…
Ce n’est pas la première fois, ni la dernière. Il y aura toujours des gens qui seront prêts à enfoncer l’Eglise.
Ces ayants-droits « enfoncent » l’Eglise selon vous ?
Ils essaient de défendre leurs droits, c’est leur droit. Mais c’est à la justice de le dire. Pour l’instant les choses ne sont pas déterminées. Si ces affaires sont devant la justice, c’est bien qu’elles ne sont pas aussi claires qu’on veut le croire.
Aujourd’hui qui est propriétaire des îles Actéon, on ne le sait pas ?
Non. Demandez aux juges.