L’entreprise Agritech est la cible de 2 enquêtes parallèle. La première a été ouverte il y a plusieurs mois pour « tromperie aggravée et mise en danger de la vie d’autrui ». Ces investigations font suite à des signalements de divers services du Pays (dont la Direction de l’environnement) en raison de doutes sur les conditions de stockage de produits potentiellement dangereux. Une perquisition a d’ailleurs été menée dans l’entrepôt de la société en octobre dernier.
Et c’est ce même entrepôt qui a été ravagé par les flammes dans la soirée du 29 janvier. Une seconde enquête a donc été ouverte, cette fois pour « destruction involontaire par incendie et mise en danger de la vie d’autrui ». « Cela exclu à ce stade un départ de feu volontaire », a expliqué, ce mercredi, la procureure de la République Solène Belaouar.
« Des prélèvements pour déterminer d’éventuelles pollutions » ont également été réalisés. Leurs résultats ne sont pas encore connus. « Aujourd’hui, on n’a pas d’élément pour dire s’il y a un lien entre les 2 affaires », a ajouté Solène Belaouar, c’est-à-dire si des mauvaises conditions de stockage ont provoqué l’incendie.
Parallèlement à ces dossiers, une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte après le décès d’une personne résidant à proximité de l’entrepôt, le lendemain du sinistre.
« L’autopsie ne permet pas de conclure qu’il y a un lien avec l’incendie », a indiqué la procureure de la République, mais des expertises complémentaires seront réalisées pour s’en assurer.
Quant à l’incendie d’un hangar de la société Technival, en septembre dernier, l’enquête est toujours en cours. « On attend le rapport de l’expert », a précisé Solène Belaouar. Ici aussi, des prélèvements ont été réalisés pour déterminer d’éventuelles pollutions.