Incendie de l’entrepôt d’Agritech : l’origine du feu ne serait pas criminelle

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Deux enquêtes sont en cours concernant l’entreprise Agritech dont l’entrepôt de Faa’a a été ravagé par les flammes le 29 janvier. Selon la procureure de la République, une origine criminelle de l’incendie est « exclue à ce stade ». L’autopsie de la personne décédée au lendemain du sinistre n’a en outre pas démontré un lien de causalité, mais des examens complémentaires vont être pratiqués.

Publié le 05/02/2025 à 12:29 - Mise à jour le 05/02/2025 à 12:33

Deux enquêtes sont en cours concernant l’entreprise Agritech dont l’entrepôt de Faa’a a été ravagé par les flammes le 29 janvier. Selon la procureure de la République, une origine criminelle de l’incendie est « exclue à ce stade ». L’autopsie de la personne décédée au lendemain du sinistre n’a en outre pas démontré un lien de causalité, mais des examens complémentaires vont être pratiqués.

L’entreprise Agritech est la cible de 2 enquêtes parallèle. La première a été ouverte il y a plusieurs mois pour « tromperie aggravée et mise en danger de la vie d’autrui ». Ces investigations font suite à des signalements de divers services du Pays (dont la Direction de l’environnement) en raison de doutes sur les conditions de stockage de produits potentiellement dangereux. Une perquisition a d’ailleurs été menée dans l’entrepôt de la société en octobre dernier.

Et c’est ce même entrepôt qui a été ravagé par les flammes dans la soirée du 29 janvier. Une seconde enquête a donc été ouverte, cette fois pour « destruction involontaire par incendie et mise en danger de la vie d’autrui ». « Cela exclu à ce stade un départ de feu volontaire », a expliqué, ce mercredi, la procureure de la République Solène Belaouar.

« Des prélèvements pour déterminer d’éventuelles pollutions » ont également été réalisés. Leurs résultats ne sont pas encore connus. « Aujourd’hui, on n’a pas d’élément pour dire s’il y a un lien entre les 2 affaires », a ajouté Solène Belaouar, c’est-à-dire si des mauvaises conditions de stockage ont provoqué l’incendie.

Parallèlement à ces dossiers, une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte après le décès d’une personne résidant à proximité de l’entrepôt, le lendemain du sinistre.

« L’autopsie ne permet pas de conclure qu’il y a un lien avec l’incendie », a indiqué la procureure de la République, mais des expertises complémentaires seront réalisées pour s’en assurer.

Quant à l’incendie d’un hangar de la société Technival, en septembre dernier, l’enquête est toujours en cours. « On attend le rapport de l’expert », a précisé Solène Belaouar. Ici aussi, des prélèvements ont été réalisés pour déterminer d’éventuelles pollutions.

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