Ivre et sans permis elle avait provoqué un grave accident à Taunoa : 14 mois ferme requis

Publié le

14 mois de prison ferme ont été requis, ce jeudi par la cour d’appel, à l’encontre d’une mère de famille de 41 ans. Le 24 octobre 2022, elle avait causé un grave accident à Taunoa alors qu’elle était totalement ivre et n’était pas titulaire du permis de conduire.

Publié le 19/09/2024 à 16:44 - Mise à jour le 19/09/2024 à 16:55

14 mois de prison ferme ont été requis, ce jeudi par la cour d’appel, à l’encontre d’une mère de famille de 41 ans. Le 24 octobre 2022, elle avait causé un grave accident à Taunoa alors qu’elle était totalement ivre et n’était pas titulaire du permis de conduire.

La quadragénaire sortait d’un apéritif très arrosé lorsqu’elle a grillé un feu rouge à Taunoa, ce jour d’octobre 2022. Elle a violement percuté un autre véhicule dans lequel se trouvaient une femme de 47 ans et son petit fils. Le choc a été tel que les pompiers ont été obligés de les désincarcérer de l’épave de la voiture.

L’enfant a heureusement souffert que de légères blessures. Mais sa grande mère a eu de multiples fractures des côtes et de la hanche. Elle a dû subir diverses opérations et a été placée en réanimation plusieurs jours.

Lorsque les policiers ont dépisté l’alcoolémie de la mère de famille, elle affichait un taux d’1,6 gramme. Elle n’avait en outre jamais passé le permis de conduire.

 “Je sais que les excuses que j’ai à donner ne sont pas suffisantes pour effacer la bêtise que j’ai faite. Honnêtement, je ne souhaite pas aller à Nuutania. Cet accident m’a beaucoup appris : ne jamais conduire alcoolisée et sans permis. La bêtise que j’ai faite aurait pu coûter la vie à pas mal de personnes”, a-t-elle déclaré, des larmes aux yeux.

Ces faits sont très graves. Pleurer à la barre, ce n’est pas suffisant”, lui a froidement répondu la présidente de la cour.  Il faut dire que la prévenue avait déjà été interpellée quelques mois avant l’accident pour une conduite en état d’ivresse et, là aussi, sans permis.

“Elle aurait pu tuer quelqu’un”, sa soufflé l’avocate générale, dénonçant une “comportement totalement inconscient”. La magistrate a requis la même peine que celle dont la mère de famille a écopée en première instance : 2 ans de prison, dont 10 mois avec sursis. Elle a également demandé qu’une obligation de soins soit prononcée.

La mère de famille devra attendre le 7 novembre pour savoir si elle séjournera derrière les barreaux, date à laquelle le jugement sera rendu.

Dernières news

Activer le son Couper le son