L’auteur de la folle course poursuite entre Mahina et Papeete de nouveau devant les juges

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L’individu qui s’était lancé dans une folle course poursuite le 28 novembre 2019 tentant de semer les gendarmes de Mahina et Arue, les polices municipales de Arue, Pirae et Papeete ainsi que la DSP, a été de nouveau convoqué devant les juges jeudi après-midi. Condamné à 3 ans de prison dont 1 an avec sursis en janvier 2020 pour la course-poursuite, il comparaissait cette fois pour une affaire de chèques volés, celle-là même qui l’avait conduit à fuir le 28 novembre 2019 lorsque les gendarmes voulaient le contrôler.

Publié le 26/06/2020 à 9:59 - Mise à jour le 26/06/2020 à 10:00

L’individu qui s’était lancé dans une folle course poursuite le 28 novembre 2019 tentant de semer les gendarmes de Mahina et Arue, les polices municipales de Arue, Pirae et Papeete ainsi que la DSP, a été de nouveau convoqué devant les juges jeudi après-midi. Condamné à 3 ans de prison dont 1 an avec sursis en janvier 2020 pour la course-poursuite, il comparaissait cette fois pour une affaire de chèques volés, celle-là même qui l’avait conduit à fuir le 28 novembre 2019 lorsque les gendarmes voulaient le contrôler.

Efféminé, de forte corpulence et souvent vêtu de rouge, Frédéric R. ne passe plus inaperçu au palais de justice. Certains avocats l’ont même affublé du sobriqué : « Fast and Furious », référence aux événements du 29 novembre 2019.

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Le jeudi 25 juin à 14 heures, il arrive au tribunal escorté par des gendarmes. Il lui reste un an de prison à purgé pour les faits de novembre 2019. Mais cet après-midi là il n’est pas seul, assis à côté de lui dans la petite salle d’audience, il y un jeune homme tout juste majeur et sa grande sœur. Ces deux personnes sont les complices de Frédéric R. De janvier à novembre 2019 les trois individus ont dérobé plusieurs chéquiers et les ont utilisés frauduleusement. Il y aurait une soixantaine de victime, des propriétaires des chéquiers volés aux commerçants qui se sont vu délivrer des chèques falsifiés. Le montant du préjudice financier n’a pas encore été évalué. L’avocate de permanence qui a été saisie au début de l’audience a logiquement demandé un renvoi de l’affaire afin de pouvoir l’étudier.

Des personnes connues de la justice

Les trois individus impliqués dans cette affaire de chèques volés sont déjà connus de la justice. Le jeune homme tout d’abord a déjà 4 condamnations à son casier judiciaire pour des faits de vol alors qu’il était mineur. Considéré comme complice dans cette affaire, il aurait été influencé par Frédéric R. pour voler et utiliser les chèques falsifiés. Sa grande sœur, mère de trois enfants et ouvrière agricole a exprimé des regrets lorsque le président lui a donné la parole. Tout en sanglotant, elle a demandé pardon aux victimes : « Je regrette vraiment ce que j’ai fait. Je l’ai fait sans penser aux conséquences. J’ai fait ça pour mes enfants. Je vais tout faire pour rembourser… s’il vous plait je ne veux pas qu’on me prenne mes enfants ». Quant à Frédéric R. il compte déjà 6 condamnations à son casier judiciaire, principalement des délits routiers, de la consommation de produit stupéfiant et les faits de novembre 2019. Lui aussi a demandé pardon aux victimes et s’engage à rembourser les victimes.

Le procès a été renvoyé au 16 juillet 2020 à 14 heures. Frédéric R. reste à Nuutania jusqu’à ce nouveau procès quant à ses deux coprévenus ils ont été placés sous contrôle judiciaire stricte, à savoir : obligation de se présenter chaque semaine à la gendarmerie de Faa’a, interdiction de quitter l’île de Tahiti, interdiction d’entrer en contacte avec les victimes et enfin interdiction de se rendre sur les lieux où ils ont commis leurs méfaits.

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