Il encourait 15 ans de réclusion criminelle, mais a finalement écopé de 8 années de prison ferme pour le viol de cette jeune ressortissante américaine qui cherchait son chemin, à Taravao, en décembre 2022.
Une peine moindre qu’attendue par l’avocat de la victime, mais néanmoins satisfaisante à ses yeux.
« La plus grande victoire, pour elle, c’est qu’on l’a reconnue en tant que victime. On est content car il a été reconnu coupable et va aller en prison. C’est quand même une victoire pour la société parce que ça fait un violeur de moins dans les rues », a déclaré Me Teremoana Hellec au rendu du verdict.
En défense, l’avocate de l’accusé avait plaidé l’incompréhension entre un homme qui ne parle pas l’anglais et une touriste ne maîtrisant pas le français. « Il y a un gros problème au niveau de la perception du consentement », a estimé à l’audience Me Béatrice Eyrignoux.
À l’annonce de la peine de 8 ans de prison, l’avocate a indiqué que le trentenaire « portera sa peine ». « C’est quelqu’un qui, je crois, profitera de cette détention pour poursuivre la thérapie qu’il avait engagée », a-t-elle ajouté, précisant que l’homme avait « présenté des excuses » à sa victime, ce qui est « important aussi ».
La jeune femme avait fait le déplacement depuis les États-Unis pour assister au procès. Une fois le verdict rendu, l’accusé a été reconduit derrière les barreaux. La session de la cour d’assises se poursuit au palais de justice.