Mort d’un marin à Motu Uta : deux des mis en cause condamnés à de la prison avec sursis

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Le tribunal correctionnel a rendu son délibéré, ce mardi matin, dans l’affaire du décès d’un marin mort écrasé par des plaques de cale de plusieurs tonnes, en septembre 2016, à Motu Uta. Il a prononcé des peines d’un an et de 15 mois de prison avec sursis contre deux des mis en cause, mais a relaxé l’armateur du navire sur lequel la victime travaillait.

Publié le 15/04/2025 à 8:31 - Mise à jour le 15/04/2025 à 8:35

Le tribunal correctionnel a rendu son délibéré, ce mardi matin, dans l’affaire du décès d’un marin mort écrasé par des plaques de cale de plusieurs tonnes, en septembre 2016, à Motu Uta. Il a prononcé des peines d’un an et de 15 mois de prison avec sursis contre deux des mis en cause, mais a relaxé l’armateur du navire sur lequel la victime travaillait.

Le tribunal a prononcé une peine de 15 mois de prison avec sursis et une amende de 100 000 francs contre le capitaine du Vanuatu Cargo et de 12 mois avec sursis à l’encontre du cariste qui avait fait chuter les lourdes structures et qui ne disposait pas du permis adéquat pour piloter ce type d’engin. Ils étaient jugés pour homicide involontaire.

La société Vanuatu Ferry, l’entreprise propriétaire du navire et appartenant au Groupe Degage, a quant à elle écopé d’une amende de 3,3 millions de francs.

Les gérants de la société ont, eux, bénéficié d’une relaxe. Le tribunal a considéré qu’ils n’étaient pas à “l’initiative” du déplacement des lourdes plaques de cale, pas plus que “chargés du contrôle de l’opération”.

Une audience sur intérêts civils se tiendra dans quelques mois pour chiffrer les dommages et intérêts qui seront versés aux proches du marin disparu.

Celui-ci était décédé en septembre 2016 alors qu’il procédait au déplacement de plaques de cale d’un poids compris entre 6 et 8 tonnes. Lors de la manœuvre plusieurs d’entre elles étaient tombées sur la victime, la faisant basculer dans le port où elle avait été retrouvée sans vie.

L’expert chargé de rendre un rapport sur l’accident avait conclu que toutes les tâches” avaient “été effectuées en dépit du bon sens”. 

Le jour du drame, le Vanuatu Cargo s’apprêtait à être inauguré après avoir été totalement rénové.

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