Après sa visite du centre pénitentiaire de Tatutu, l’un des modèles du genre dans la République française, Nicole Belloubet s’est rendue à Nuutania. Les espaces de resocialisation, d’activités sportives, manuelles ou intellectuelles, y sont bien moins importants qu’au centre pénitentiaire de Papeari. Mais c’est surtout la vétusté de certaines cellules qui a fait réagir la Garde des Sceaux :
Plusieurs détenus de Nuutania ont porté plainte, avec succès, contre leurs conditions de vie dans cette prison. Ils sont encore 290 pour 164 places. La rénovation de Nuutania, et l’augmentation des alternatives à la prison, comme les bracelets électroniques, ou les travaux d’intérêt général, pourraient améliorer leur triste sort. Mais aussi celui des surveillants, qui demandent des créations de postes, et le retour de la quarantaine de surveillants diplômés mais toujours en métropole.