Durant plus de deux heures, jeudi en fin de journée, les avocats des deux hommes d’affaires avaient exposé les conditions déplorables de détention de leurs clients. Mais cet argument n’a pas été retenu par la cour.
« Nous estimions aujourd’hui avoir les éléments nécessaires pour démontrer que ces conditions aujourd’hui qui sont celles d’incarcération au centre pénitencier de Nuutania -plus de 300 jours pour mon client-, ne sont pas des conditions dignes, compte tenu effectivement des privations dont il fait l’objet, des conditions de détention dont il fait l’objet. La cour n’a pas estimé utile d’aller plus au-delà pour déterminer ces conditions de détention. Je suis un peu déçu que nous n’ayons pas été entendus » a déclaré Gilles Jourdainne, avocat de Marc Ramel.