Cyril Tetuanui aurait perçu 1 million et demi de Fcfp contre des avantages octroyés à un chef d’entreprise de Raiatea. Ces condamnations avaient été annulées par la cour de cassation en décembre dernier car les chefs de poursuite étaient mal qualifiés. L’affaire a été renvoyée devant la cour d’appel recomposée.
Ce matin, son avocat a repris les moyens de défense développés devant le tribunal correctionnel et la première cour d’appel. Selon maître François Quinquis la requalification des faits ne devrait pas aboutir à une condamnation : « La cour de cassation a effectivement estimé que les supposés existaient. Les faits reprochés à Cyril Tetuanui seraient qualifiables de corruption et non pas de trafic d’influence. Mais j’insiste sur le fait que ça ne signifie pas pour autant que l’infraction de corruption existât. (…) La corruption est bien plus difficile à démontrer, et que le trafic d’influence est finalement une infraction relativement floue. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je ne pense pas que le parquet ait fait une erreur en première instance en poursuivant de ce chef, mais je pense que ça lui était plus facile que la sévérité, la rigueur de l’infraction, retenue par la cour de cassation. Il n’y a pas de lien de causalité parce que l’argent n’était pas du tout destiné à ce qui est reproché à Cyril Tetuanui ».
La cour d’appel rendra son arrêt le 3 octobre.