La victime sortait de son travail, en fin de journée, quand, dans la rue, elle s’est rendu compte qu’un homme la suivait.
« Il m’a dit : ‘bonsoir’ et je lui ai répondu poliment. J’ai continué ma route et il m’a mis la main aux fesses, puis une deuxième fois en passant sa main sous ma robe », a témoigné la victime auprès des policiers.
Choquée, la jeune femme a immédiatement appelé son mari qui a retrouvé l’agresseur quelques mètres plus loin. Les agents de la DTPN sont arrivés peu après pour interpeller l’individu.
« Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. Je voulais voir si elle voulait faire quelque chose avec moi », a-t-il déclaré lors de sa garde à vue.
Actuellement détenu pour des faits de violences sur sa compagne, le prévenu, est atteint de « troubles psychiatriques de type schizophrénie », selon l’expert chargé de dresser son profil psychologique.
Une pathologie qui a altéré son discernement au moment des faits, selon celui-ci, mais qui n’excuse pas totalement pour autant ses agissements.
« Il avait consommé de l’alcool et il était en rupture de traitement. Il n’a pas su évaluer son comportement. Il le regrette », a assuré son avocate.
L’homme a finalement écopé d’une peine de 3 mois de prison ferme avant de retourner derrière les barreaux.