Un an de prison ferme pour avoir saccagé un appartement Airbnb

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Pour la première location en courte durée de leur appartement à Mahina, les choses ne se sont pas passées comme l’espéraient les propriétaires. C’est le moins que l’on puisse dire. À l’occasion d’une dispute avec sa compagne, leur locataire, un homme de 40 ans, très défavorablement connu de la justice, a saccagé les lieux. Il a jeté meubles, télévision et autres matériels par les fenêtres avant de finir par inonder l’appartement. En état de récidive légale, il a écopé d’un an de prison ferme, ce jeudi, devant la cour d’appel.

Publié le 18/01/2024 à 13:50 - Mise à jour le 18/01/2024 à 14:05

Pour la première location en courte durée de leur appartement à Mahina, les choses ne se sont pas passées comme l’espéraient les propriétaires. C’est le moins que l’on puisse dire. À l’occasion d’une dispute avec sa compagne, leur locataire, un homme de 40 ans, très défavorablement connu de la justice, a saccagé les lieux. Il a jeté meubles, télévision et autres matériels par les fenêtres avant de finir par inonder l’appartement. En état de récidive légale, il a écopé d’un an de prison ferme, ce jeudi, devant la cour d’appel.

Ils espéraient réaliser des bénéfices, mais ont dû finalement faire face à de lourdes pertes. Les propriétaires d’un appartement de Mahina venaient de le rénover entièrement, dans l’optique de le mettre en location de courte durée.

En août 2023, ils se sont réjouis de voir arriver leur première cliente qui avait réservé les lieux pour un séjour de deux semaines. Les choses se sont normalement déroulées jusqu’à ce que le conjoint de celle-ci la rejoigne.  Un homme de 40 ans connu pour être un revendeur de cannabis, dont le casier judiciaire comporte pas moins de 26 condamnations.

Pour une raison obscure, une violente dispute a éclaté, et le quadragénaire est entré dans une colère noire. La suite, c’est l’avocate des propriétaires qui la raconte : « Monsieur s’est complètement lâché. Tous les meubles ont été cassés ou endommagés. Certains ont été lancés dans les arbres, sur la plage. Il est allé jusqu’à ouvrir les robinets et boucher les lavabos pour inonder l’appartement. Il a fallu tout changer : les matelas, les canapés, les chaises, mais aussi refaire les peintures et les placards. Pendant des heures, il s’est acharné sur un appartement et contre des gens qui ne lui ont jamais rien fait. Il a fallu tout refaire et, pendant ce temps, mes clients n’ont pas pu louer ».

« Je sais voler les gens, les voitures. Je suis polyvalent »

Le prévenu

« Les dégradations, c’est que du matériel qui ne vaut pas cher », a rétorqué le mis en cause, sans pour autant expliquer les raisons de son coup de sang.

« Je voulais quitter mon quartier. Ne plus être dans la drogue. Je vends du paka pour avoir de l’argent. J’achète des couches et le lait pour les enfants (…) Je sais voler les gens, les voitures. Je sais tout faire, madame le juge, je suis polyvalent. C’est en venant à Tahiti que je suis devenu un gangster », a-t-il lancé à la présidente de la cour d’appel, quelque peu déconcertée par tant de franchise.

Le quadragénaire, qui était sorti de prison à peine 6 mois avant les faits et se trouvait en état de récidive, a été condamné à une peine similaire à celle qui lui avait été infligée en première instance : une année de prison ferme avec maintien en détention.

Une peine de 6 mois de prison avec sursis liée à une précédente condamnation a également été révoquée. Il passera donc deux années en détention. Il devra enfin dédommager les propriétaires de l’appartement à hauteur de 1,3 million de francs.

L’appartement a également été inondé volontairement par le quadragénaire. (Crédit: TNTV)

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