Le 11 mars, l’enseigne faisait l’objet une inspection sanitaire. Ce jour-là dans la chambre froide, de la charcuterie, de la viande et du fromage était reconditionné. Selon le responsable du rayon : « c’était pour vendre ces produits moins cher ».
Sauf que les nouvelles étiquettes affichaient une date limite de consommation 4 à 9 jours supérieurs à l’emballage initial. Leur avocate Me Solenne Rebeyrol parle d’une erreur humaine : « Aucune marchandise n’était impropre à la consommation. Il y a eu une erreur de date d’un jour mais lorsqu’ils ont été contrôlé, quoi qu’il en soit, la date de péremption n’était pas écoulée. Il restait encore un jour. Donc que les consommateurs se rassurent, il n’y a aucune incidence. Et de fait, il n’y a pas de volonté de nuire ni de tromper. Il n’y a aucune politique du magasin en ce sens. C’est vraiment une erreur humaine. »
L’enseigne a été condamnée à payer une amende de 500 000 Fcfp. Le responsable des produits frais a été condamné à une peine d’amende avec sursis. Leur avocat a fait appel.
Pour rappel
DLUO : date limite d’utilisation optimale
DLC : date limite de consommation