Le 25 juillet 2003… Jacques Chirac et son épouse sont accueillis par des milliers de Polynésiens pour une visite de 3 jours, orchestrée par Gaston Flosse, ancien secrétaire d’État et ami de Jacques Chirac.
Une rencontre avec la quasi-totalité des élus est organisée. 44 des 48 maires sont reçus par le Président. Un dîner avec plus de 4000 convives et un rassemblement de 30 000 Polynésiens venus de tous les archipels dans un stade Pater entièrement rénové pour l’occasion font partie des points forts de la visite de 2003.
À une journaliste qui l’interroge sur les échanges qu’il compte avoir avec Jacques Chirac, Gaston Flosse répond alors qu’il veut lui parler de « La reconnaissance des Polynésiens envers lui pour tout ce qu’il a fait pour ce pays depuis qu’il assume des responsabilités au sein des différents gouvernements, et aujourd’hui, à la tête de l’État. Vous savez, nous n’avons plus grand-chose à lui demander : il nous a tout donné. »
Et notamment un nouveau statut… qui prendra effet quelques mois plus tard. Jacques Chirac en rappelle le contexte.
« La Polynésie française est pleinement concernée par la réforme constitutionnelle adoptée le 17 mars dernier. Les collectivités d’outre-mer qui le souhaitent peuvent désormais bénéficier d’institutions et de compétences aménagées, tout en renforçant leur ancrage dans la République. L’article 74 de la Constitution trace le cadre dans lequel s’inscrira désormais votre autonomie. (…) Il permet notamment à votre Assemblée de voter des lois du Pays… »
Il évoque également un contexte économique lui aussi en pleine mutation : « La Polynésie s’est aussi considérablement développée, avec l’essor de l’industrie hôtelière, du tourisme, de la culture perlière, de la pêche, des armements de thoniers… et malgré les nombreuses difficultés liées à l’isolement, au développement urbain, au chômage des jeunes… elle offre, au milieu du Pacifique, l’image d’une communauté soudée… »
Cette dernière visite présidentielle se conclut par un sommet France Océanie, avec ses chefs d’État invités à Tahiti.
Finalement, l’un des seuls points communs entre ces deux déplacements présidentiels, c’est le dossier du nucléaire.
Les militants indépendantistes avaient manifesté en 2003.
Les associations anti nucléaires comptent se faire entendre à nouveau lundi.
Une rencontre avec la quasi-totalité des élus est organisée. 44 des 48 maires sont reçus par le Président. Un dîner avec plus de 4000 convives et un rassemblement de 30 000 Polynésiens venus de tous les archipels dans un stade Pater entièrement rénové pour l’occasion font partie des points forts de la visite de 2003.
À une journaliste qui l’interroge sur les échanges qu’il compte avoir avec Jacques Chirac, Gaston Flosse répond alors qu’il veut lui parler de « La reconnaissance des Polynésiens envers lui pour tout ce qu’il a fait pour ce pays depuis qu’il assume des responsabilités au sein des différents gouvernements, et aujourd’hui, à la tête de l’État. Vous savez, nous n’avons plus grand-chose à lui demander : il nous a tout donné. »
Et notamment un nouveau statut… qui prendra effet quelques mois plus tard. Jacques Chirac en rappelle le contexte.
« La Polynésie française est pleinement concernée par la réforme constitutionnelle adoptée le 17 mars dernier. Les collectivités d’outre-mer qui le souhaitent peuvent désormais bénéficier d’institutions et de compétences aménagées, tout en renforçant leur ancrage dans la République. L’article 74 de la Constitution trace le cadre dans lequel s’inscrira désormais votre autonomie. (…) Il permet notamment à votre Assemblée de voter des lois du Pays… »
Il évoque également un contexte économique lui aussi en pleine mutation : « La Polynésie s’est aussi considérablement développée, avec l’essor de l’industrie hôtelière, du tourisme, de la culture perlière, de la pêche, des armements de thoniers… et malgré les nombreuses difficultés liées à l’isolement, au développement urbain, au chômage des jeunes… elle offre, au milieu du Pacifique, l’image d’une communauté soudée… »
Cette dernière visite présidentielle se conclut par un sommet France Océanie, avec ses chefs d’État invités à Tahiti.
Finalement, l’un des seuls points communs entre ces deux déplacements présidentiels, c’est le dossier du nucléaire.
Les militants indépendantistes avaient manifesté en 2003.
Les associations anti nucléaires comptent se faire entendre à nouveau lundi.
Laure Philiber
Le reportage de Laure Philiber